En route vers Cheyenne, Wyoming, pays de cowboys …
Dimanche 24/07 : journée de liaison pour aller à Cheyenne et couvrir les 500 km qui la séparent de Keystone
Départ de l’hôtel à 9h30. Passage à la poste de Keystone pour acheter quelques timbres, mince c’est dimanche, la poste est fermée. On a perdu la notion des jours. On emprunte une route différente, ce matin là, pour pouvoir traverser le parc régional et la forêt de Black Hill, qui offre un aperçu magnifique des paysages de montagne et de la faune locale. La route devient très vite sinueuse et les côtes importantes. Cette route a été construite en 1929 et 3 tunnels creusés à la dynamite ont été nécessaires pour la finaliser.
Nous sommes dans les bois de sapins, et les points vues sur le mont Rushmore sont nombreux, tout comme ceux sur les plaines engazonnées alentours.
Cet espace est propice à la vie sauvage et nous découvrons sur notre parcours, à l’endroit d’un point d’eau, un immense troupeau de bisons sauvages.
Même scénario que dans le Yellowstone, les bisons vont et vient tranquillement et il y en a toujours un pour se mettre au milieu de la route et couper la circulation. Après 15 minutes d’attente le bison devant nous avance un peu sur la voie de gauche, nous passons délicatement, avec toujours un peu d’appéhension, car une ruade des pattes arrières est toujours possible et pourrait détériorer sérieusement la voiture, tellement nous sommes prêts. Ouf, ça y est , on est passé … bonne chance au biker derrière nous !
On continue la route sinueuse sur 30 à 40 km avant de rejoindre l’Interstate, voie rapide qui va nous permettre d’augmenter notre moyenne kilométrique.
Les paysages sont alors de larges prairies très verdoyantes. Les balles de foin de l’année dernière, qui côtoient les milliers sous nous yeux de cette année, témoignent de la prohéminence du fourrage.
Stop, Christian, fais demi tour … C’est Patricia qui m’interpelle et me fait remarquer que nous venons de franchir la limite de l’état. Il y a un panneau annonçant l’arrivée en Wyoming et nous devons faire la traditionnelle photo du panneau en notre compagnie. Témoignage de notre passage dans cet Etat. Ca tombe bien car celle du Wyoming, on ne l’avait pas prise lors du dernier séjour, il y a deux ans. Robin, malin comme tout, nous fait remarqué que dans l’autre sens nous pourrons faire la photo d’entrée dans le Dakota du Sud, panneau que nous n’avions pas vu les 2 jours précédents.
Pour midi, petit pique nique dans le parc d’une petite ville de 1500 habitants du South Dakota. Nous trouvons un supermarché ouvert le dimanche de 10 h à 18 h, et une station d’essence …. Il faut dire qu’il n’y a presque rien à 100 km aux alentours.
Le parc municipal avec ses jeux pour enfants et ses grandes tables de pique nique nous accueille, de ce côté-là pas de soucis, toutes les villes en disposent !
Après une grande pose, nous reprenons la route. Les prairies ornent toujours la route à perte de vue, mais le paysage est plus aride et les foins ne sont pas faits, place aux pâturages. Pat en profite pour faire un petit somme après avoir rédigé le blog d’hier. On se partage le blog et le volant. D’habitude c’est moitié / moitié chaque jour … ce dimanche, ce sera moi au volant, elle au clavier !
Arrivée à 17 h 00 à Cheyenne, passage devant le lieu qui nous intéresse le long de la voie rapide : « Les Frontiers days », 12 jours pendant lesquels chaque année, Cheyenne devient la capitale mondiale des Cowboys, avec au programme, rodéo et country … nous vous en dirons plus demain…
Pour l’heure, petite pause, nous allons vite profiter de la piscine de l’hôtel. Mais auparavant, surprise, à l’extérieur de l’hôtel, l’orage éclate et se transforme rapidement en pluie de grêlons, plus de visibilité, les routes se transforment en torrents, les arbres sont plumés par la grêle, les voitures recouvertes de feuilles et le sol devient tout blanc … nous sommes arrivés au bon moment !
A 19 h 00, préparation pour l’animation du soir, on sort les pantalons et les vestes, il ne pleut plus dehors mais l’air est plus frais et tout est inondé … nous voici en route pour la première partie des « Frontiers days » …
Chris, le narrateur matinal.